Ronaldo, grandeur et décadence du phénomène du foot en vidéos

Les grands moments de la carrière du «Fenomeno» en vidéos...

Ceux qui aiment vraiment le foot le savent: il n’y a qu’un seul Ronaldo. Luiz Nazario da Lima a laissé une empreinte énorme dans l’histoire du jeu, peut être plus que ses «successeurs», Ronaldinho Gaucho et Cristiano Ronaldo. Mais après plus de 15 ans au plus haut niveau, quelques buts légendaires, des dribbles qu’il a inventé lui-même, mais aussi des  genoux en carton, «Il Fenomeno» raccroche les crampons.
Son style a évolué au fil du temps. Presque frêle à ses débuts au Brésil, il a pris énormément de muscles lors de son passage au PSV Eindhoven. Jusqu’à la fin de son bail à Barcelone, l’équilibre vitesse-puissance est encore parfait. Comme le prouve son but le plus célèbre, lors de la saison 1996-97,  contre Compostelle.
Lorsqu’il arrive à l’Inter Milan, il a commence à prendre quelques kilos. Ce qui ne l’empêche de créer «l’elastico», qui sera repris un peu plus tard par Ronaldinho. C’est en finale de la Coupe de l’UEFA, contre la Lazio de Rome, au Parc des Princes, en 1998. Peut être le plus beau dribble de l’histoire du foot.
Pour sa santé, la première alerte intervient quelques semaines plus tard. Juste avant la finale de la Coupe du monde, il est victime d’un malaise. La France l’emporte 3-0 et affronte un Ronaldo totalement hors du coup.

Incapable de tenir une hygiène de vie digne de ce nom, il s’épaissit au fil des saisons. Et ses genoux trinquent. Rupture partielle du tendon rotulien en 1999. Pour son retour sur les terrains, six mois plus tard, c’est une rupture totale qui l’attend contre la Lazio.
Jamais plus il ne retrouvera son niveau. Son dernier coup d’éclat est tout de même immense. En 2004, en quart de finale de la Ligue des Champions, il plante un triplé à Manchester United (4-3). Le Real Madrid se qualifie, et le brésilien sort sous une standing ovation à Old Trafford.
Mais que ce soit Espagne ou au Milan AC, Ronaldo ne fera plus jamais aussi bien, même s’il empile encore les pions. En ne courant plus qu’un minimum et avec un apport défensif quasi-nul. Il est devenu un joueur de surface. Et même le faiblard championnat brésilien est devenu trop difficile pour lui.
Et ce n’est pas forcément ces images là qu’on gardera d’un joueur aussi immense.

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